Localisée sur le littoral de galets de la baie des Anges, Nice est la deuxième destination préférée de France. Chaque année, la capitale du département des Alpes-Maritimes sur la Côte d’Azur accueille environ 5 millions de touristes. Sa renommée est due à sa richesse en monuments historiques et autres sites d’attractions touristiques. Chaque édifice retrace un chapitre de son histoire et toute la ville témoigne de ses époques multiples à travers son architecture. Quels sont alors les monuments avec beaucoup d’histoire à visiter sur Nice ?
La Cathédrale Sainte-Réparate
Construite en 1649, la magnifique Cathédrale Sainte-Réparate a été classée monument historique en 1906. En 1949, elle est élevée au rang de basilique mineure au même titre que la Sagrada Familia de Barcelone. Sa coupole aux tuiles vernissées et sa façade baroque font face à la place Rossetti prisée pour son célèbre glacier Fenocchio et ses terrasses de restaurants. Il s’agit de la place la plus centrale du quartier Vieux Nice. Ce dernier est bordé au sud par la mer et à l’ouest par la place Masséna.
Au nord et à l’est de ce quartier se trouvent respectivement la place Garibaldi et la colline du château. Siège du diocèse de Nice et dédié à la patronne de la ville, la cathédrale Sainte-Réparate date de la seconde partie du XVIIe siècle. Aujourd’hui, elle est devenue un incontournable de Nice. Son positionnement dans l’une des places les plus fréquentées permet à des milliers de touristes d’admirer sa beauté. N’hésitez donc pas à visiter Nice avec l’audio grâce à ce site si vous recherchez un guide idéal pour découvrir les monuments les plus historiques de la ville.
La cathédrale Sainte-Réparate est accessible au public et regorge de nombreux trésors. Sur sa façade, vous trouverez les statues des quatre évêques qui l’ont fondée. Derrière son impressionnante architecture baroque se nichent 3 orgues et 10 chapelles. L’ensemble de la structure est édifié dans un style inspiré par la basilique Saint Pierre de Rome. Celle-ci se présente sous la forme d’une croix latine tournée vers l’est.
Le monument aux Morts
Haut de près de 32 mètres, le monument aux morts est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 24 mai 2011. Il a été érigé en l’honneur des 4000 Niçois qui sont tombés lors de la Première Guerre mondiale. Ce faisant, les noms de ces Niçois sont gravés à cet endroit.
Vous y trouverez également les noms de ceux qui sont morts durant la deuxième guerre mondiale en Algérie et en Indochine. Tournée face à la Méditerranée et au port de Lympia, il s’agit d’une construction grandiose qui a été envisagée en 1918 et dont les travaux démarrèrent en 1924.
La réalisation dans le style Art déco est confiée à Roger Séassal, architecte niçois et premier grand prix de Rome en 1913. Inauguré le 29 janvier 1928 par le Maréchal Foch, le monument aux morts se fond harmonieusement dans la colline du château. Berceau de Nice, cette dernière est le site qui abrite le monument aux morts.
Un vaste parvis dallé de pierre permet aux visiteurs d’en avoir une vue d’ensemble.
La chapelle de la Miséricorde
Localisé au cœur du cours Saleya, ce joyau de l’histoire de la capitale des Alpes-Maritimes est inscrit au titre des monuments historiques du 30 mai 1921. Elle a été bâtie à partir de 1740 conformément aux plans de l’architecte Bernardo Vittone.
Ainsi, les anciens entrepôts de sel du roi de Sardaigne représentent l’emplacement de cet imposant monument niçois. Aujourd’hui, il se dresse face au célèbre marché aux fleurs de Nice. Derrière sa façade jaune rappelant les coloris de la vieille ville se trouve une nef principale en éclipse.
Atour de cette dernière, s’articulent quatre chapelles latérales semi-circulaires. Pour contempler toute sa splendeur d’un angle original, il est recommandé de grimper les escaliers du cours Saleya situé en face d’elle.